Cité sénoufo fondée au XIXe siècle par Mansa Daoula, Sikasso est la capitale de la troisième région du Mali (elle est située à 374 kilomètres au sud-est de Bamako) et une des grandes villes du Sud. Capitale de la verdure, Sikasso est située à 375 km de Bamako, 100 km de la frontière ivoirienne et à 45 km de celle du Burkina Faso.
Capitale aussi du Kénédougou, ses fortifications datent du XVIIe siècle. Ville frontière entre la savane et la forêt, Sikasso est synonyme de verdure. Pourquoi ? C’est une véritable enclave boisée par une forêt classée et peuplée d’une faune particulièrement riche.
Après Bamako, Sikasso est la deuxième région touristique du Mali. Ici, le secteur de l'hôtellerie connaît un essor formidable avec des infrastructures flambant neuves. Sikasso est aussi réputée pour être un lieu convergence de civilisations extrêmement variées : preuve en est l'exemplaire tolérance entre cultures animiste et musulmane, qui partagent traditions et rites apparemment inconciliables en une entente remarquable. C'est là aussi que se rencontrent les peuples des grands espaces et ceux des forêts denses, puisque la région abrite l'une des rares forêts classées du pays.

A voir à Sikasso :
- le TATA, impressionnant mur d’enceinte qui résista longtemps au grand conquérant Samory Touré puis aux troupes françaises - le Mamelon, colline située au centre ville (endroit sacré où vivait un génie protecteur) - le palais de Kélétigui Kourouma Berthé, construit dans le style architectural de Djenné - les grottes de Missikoro, à 12 kilomètres de Sikasso - les chutes de Farako, à 15 kilomètres de Sikasso et les cascades impressionnantes de Koniko. - les poissons sacrés de Kébéni. Dans une mare près du village de Kébéni, la tradition veut que l'on jette de la nourriture aux poissons après avoir fait un voeu. - Nangayawa, la "mare aux supplices" en minanka, aurait le pouvoir de ne jamais se tarir, même lors des années les plus sèches. On n'utilise donc jamais son eau sous peine de châtiment exemplaire.

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